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"l’education nationale a été le grand projet positiviste"
ce n'était en tous cas pas le projet d'auguste c
Par Emmanuel Lazinier, le 12.10.2014
non, le parlement européen ne pourra pas empêcher la mise en œuvre du traité de libre-échange transatlantiqu e
Par georgeslondiche, le 21.05.2014
excellente analyse, félicitations .
les vertus de la concurrence ont leur limite. on ne parle pas ici d'une p
Par Mario, le 29.10.2012
tu as raison, ça va finir par sombrer dans le ridicule. j'espère qu'hollande ne va pas la laisser continuer à
Par caroline-francois, le 23.07.2012
ségolène royale,trahie, battue mais pas vaincue.http:/ /georgeslondic he.centerblog. net
Par georgeslondiche, le 18.06.2012
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Date de création : 26.06.2010
Dernière mise à jour :
24.09.2015
131 articles
Que faire contre le Front National ?
Sondages atteignant les sommets, scores électoraux, et voilà que commentateurs et adversaires politiques regardent le Front National comme Mowgli hypnotisé par le serpent Ka :avec une mélange de stupéfaction, de frayeur et de sidération. Ce qui n’est pas le meilleur moyen de lutte contre lui.
1) Traiter le Front national comme un parti ordinaire
Le temps des indignations morales, des anathèmes et excommunications est passé et ne reviendra pas – cette réponse, qui a permis à certains de beaux effets de tribune et une belle carrière a-t-elle été jamais efficace ? On s’en serait aperçu !. Sans doute faut-il se résigner à traiter le Front National comme un parti comme les autres ; et ce n’est pas forcément le servir, car il faudra bien alors qu’il sorte de son attitude protestataire pour faire des propositions et construire un programme cohérent et convaincant. Pas gagné !
2) Traiter des problèmes dont le Front National fait ses choux gras électoraux
Laurent Fabius l’avait dit il y a longtemps ; le Front National pose parfois de bonnes questions mais n’apporte aucune réponse sensée. Dès avant 2007, Ségolène Royal, rompant avec l’attitude classique du PS qui avait mené à la catastrophe de l’élimination de Jospin en 2002, rappelait que la montée de l’insécurité est non un fantasme, un « sentiment », mais une réalité qui, au surplus, frappe surtout le classes populaires ; que l’importance de l’immigration pose des problèmes réels dont, au surplus, souffrent davantage les classes populaires et les immigrés qui veulent s’intégrer et que l’absence de contrôle de l’immigration est sûrement une politique libérale favorable au patronat, mais pas une politique de gauche ; et enfin qu’il faut cesser d’opposer le travail et la nation. Ce fut une révolution de type copernicien, au moins, qui nécessita audace et courage ; et c’est exactement sur cette ligne qu’est Manuel Valls aujourd’hui, fidèle – et ce n’est pas un hasard- à la ligne Ségolénienne sur ce point ; et pas seulement lui, mais de nombreux élus locaux du PS.
3) Le Front National est à droite, à droite toute !
Marine Le Pen veut interdire que l’on qualifie le Front national d’extrême droite ? Accordons-lui ce plaisir ! Le Front National a peut-être été un parti anti-establishment, révolutionnaire à sa manière, provocateur, cela semble terminé.
Mais s’il n’est plus peut-être d’extrême droite, le FN est à cou^p sûr un parti de droite extrême ! Il veut s’intégrer au système politique, et c’est avec la droite qu’il passera des alliances municipales, avec la droite qu’il a passé et passera des alliances régionales et bientôt législatives, et c’est la droite la plus réactionnaire, la plus antisociale qui vient vers lui et dont il accueille les avances avec des frétillements de contentement.
Il suffit que cela se sache, que cela soit enfin clair : le FN n’est pas social, le FN n’est pas « ni gauche, ni droite », il est à droite toute !
4) La gauche unie et élargie
Lorsque le FN parvient à éliminer la gauche, c’est quasi exclusivement lorsque celle-ci est divisée. Lorsqu’il y a un danger FN, la gauche, la gauche présidentielle, la gauche de gouvernement doit être unie, et dès le premier tour. Le parti Vert, qui fait ses petites tambouilles politiciennes dans son écosystème bien pollué par les ambitions personnelles, doit être mis en face de ses responsabilités ;et, de toutes façon, le PS gagnerait à organiser en son sein ou à ses côtés un vrai courant écologiste qui regrouperait des progressistes que le sectarisme et les attitudes politiciennes des Verts rebutent ; comme il gagnerait sans doute à laisser plus d’autonomie à son aile gauche ; comme il gagnerait encore à organiser en son sein ou à ses cotés ( avec les radicaux de gauche ?) un vrai pole centriste qui attirerait les électeurs écoeurés par les palinodies de Bayrou. Quant au Front de Gauche (plus spécialement au Parti de Gauche), il faut qu’il choisisse entre le dedans et le dehors de la majorité présidentielle, entre responsabilité ou politique de rupture. Compte-tenu des torrents d’imprécation que Mélenchon déverse contre le gouvernement et les socialistes, faut-il s’étonner que les reports se passent mal et de plus en plus mal entre électeurs du Front de Gauche et candidats socialistes, mais aussi entre électeurs socialistes et candidats du Front de gauche ?
5) Fin du Front républicain, vive le Front démocrate
Le Front républicain n’existe plus, l’UMP l’a enterré avec le ni , ni de Sarkozy et Copé et les dernières déclarations du si sage et modéré Fillon, qui n’exclut pas faire voter FN plutôt que socialiste. Est-ce que le Parti Socialiste va continuer à demander à ses électeurs de voter UMP, ne comprend-il pas la colère et l’écoeurement qu’il provoque en eux ? Ses brillants dirigeants sont-ils à ce point incapable de comprendre à quel point ils légitiment ainsi le discours anti « UMPS » du FN et apportent de l’eau à son moulin ?
Le pseudo front Républicain est mort, et il n’y a rien à regretter à cette confusion. En cas malheureux de second tour entre FN et UMP, que chaque électeur socialiste se détermine en conscience et en fonction de la situation locale. De toute façon, le temps des mots d’ordre est dépassé.
Mais pour que cette situation se produise le moins possible, il faut le Front Démocrate. Il faut que là où il existe un risque que la gauche soit éliminée, ou soit derrière le FN, l’unité de candidature au premier tour, en faveur du candidat de la majorité gouvernementale le mieux placé. Là encore que chaque formation fasse son choix, en dedans ou en dehors de la majorité, en dedans ou en dehors du Front démocrate. Mélenchon se prétend le meilleur adversaire du Front National ; on verra s’il est sincère ou s’il utilise le danger Front national de manière perverse, pour sa promotion médiatique et son ambition personnelle ; à lui de dire s’il préfère, le cas échéant, faire perdre la gauche démocrate plutôt que de renoncer à une candidature de division.
6) Changer la démocratie – la démocratie participative
C’était la grande ambition, le grand succès, la grande nouveauté de la candidature de Ségolène Royal, la démocratie participative, l’instauration du trialogue, du débat entre le peuple, les experts et les décideurs, et qui n’a malheureusement pas été reprise. Car il est clair que le peuple, les gens veulent se faire entendre dans les processus de décision, qu’ils ne veulent plus être menés par le bout du nez et dupés pour leur bien ; qu’ils sont les meilleurs experts de ce qui les concerne, et veulent que l’on en tiennent compte. Oui, il y une crise de la démocratie représentative en France, et il faut s’y attaquer car ce sentiment d’être méprisé et ignoré est l’un des principauxfacteurs du vote FN.